« On sort fumer ? »

Un sujet un peu différent aujourd’hui, mais qui me tient vraiment à coeur.

Je ne suis pas une « vraie » fumeuse (ou alors, c’est ce que l’on se dit pour se déculpabiliser), je peux passer sans problème 3 mois sans fumer et je n’en ressens pas le besoin ni aucune dépendance.

Mais j’ai toujours eu cette fameuse « clope sociale », comme je l’appelle. Celle que l’on ne fume que quand on a un évènement, une soirée, des gens que l’on aime avec soi ou quelque chose à fêter.

J’avoue que ces dernières semaines, pour des raisons très personnelles, je m’en autorise un peu plus, de ces fameuses clopes sociales. Beaucoup de voyages, de soirées parisiennes, de confidences à l’écart, tout ça fait que l’on en vient à fumer un peu plus (et donc bien trop) qu’avant.

Et pourtant, le tabac n’est vraiment pas mon ami. Imaginez une seconde la perte d’un de vos parents. C’est certainement la chose que vous redoutez le plus, la chose la plus horrible qui soit.

Et bien, dans mon cas, mon papa est parti à cause d’une cigarette. Une seule, mais qui était la suite d’un trop longue série et dont il aurait mieux fait de s’abstenir ce fameux soir où il est parti. Des années pour moi pour m’en remettre, même si en fait, je vous avoue que l’on ne s’en remet jamais vraiment.

Aujourd’hui, cette fameuse « clope sociale », je n’en veux plus. J’ai bien envie de dire « non » à la fameuse proposition « on sort fumer ? » ou tout du moins de la réserver à de très rares occasions (une ou deux fois par an). Moi, tant que j’en ai encore la chance, j’ai envie de m’abstenir.

Pour ma peau (sur laquelle les méfaits du tabac se voient immédiatement), pour mon corps et mon visage (qui sont mon « outil » de travail vu que je m’expose au regard des autres), mais aussi pour la santé des gens autour de moi et qui ne demandent pas à être des fumeurs passifs, mais aussi pour l’environnement (on sous-estime l’impact pollueur du mégot jeté dans la rue), j’ai bien envie de limiter voire de renoncer totalement à ma consommation, même ponctuelle.

Pour les raisons très personnelles que je vous ai exposées plus haut, j’ai accepté de vous parler de la campagne lancée par Santé publique France : Moi(s) sans tabac.

Vous trouverez sur la plateforme Moi(s) sans tabac un accompagnement pour vous aider à relever ce défi du mois sans tabac, mais aussi plein d’outils pour vous aider :

– commande d’un kit gratuit,

– application avec coaching personnalisé, des astuces, etc…

– des évènements dans toute la France et groupe de soutien…

– et bien sûr toute une communauté avec qui échanger.

Bien sûr, on sait tous que ce n’est pas évident d’arrêter et qu’il faut de la volonté et du soutien, mais cette campagne est le moment idéal de tenter l’expérience pour envisager une vie meilleure pour soi, et pour les gens qui nous aiment autour de nous !

Et si on essayait tous ensemble ?

En collaboration avec Santé publique France